
Créé par Louis Arene et Lionel Lingelser en 2012, le Munstrum Théâtre invente un univers scénique puissant et poétique au service d’écritures singulières ou de créations originales. La compagnie revendique une démarche esthétique ambitieuse. Éclairagistes, compositeur·rices, scénographes, plasticien·nes : tou·tes ces collaborateur·rices ont une place essentielle lors du processus de création.
« ...Ces figures nous troublent par leur cruauté, leur fragilité, leur naïveté. Inquiétantes et familières, elles touchent aux représentations intimes que nous nous faisons des mythes ancestraux. »
Un théâtre de légère anticipation, nocturne, drôle et insolite, émerge de l’obscurité, du chaos. Une fine double peau modifie les visages des interprètes et crée des « figures » étranges qui nous relient à notre humanité profonde. Ces figures nous troublent par leur cruauté, leur fragilité, leur naïveté. Inquiétantes et familières, elles touchent aux représentations intimes que nous nous faisons des mythes ancestraux. La réalité se déforme subtilement dans un clair-obscur intrigant. L’émotion se fait picturale. Créé par Louis Arene et Lionel Lingelser en 2012, le Munstrum Théâtre invente un univers scénique puissant et poétique au service d’écritures singulières ou de créations originales. La compagnie revendique une démarche esthétique ambitieuse. Éclairagistes, compositeur·rices, scénographes, plasticien·nes : tou·tes ces collaborateur·rices ont une place essentielle lors du processus de création.
« …j’ai aimé sa manière aventureuse et tenace d’avancer, de se donner le temps de la création, des utopies, avec une part d’enfance pour qui rien n’est impossible, suivant une voie/voix bien à lui, entre rire énorme et subtilité fragile, élégance et grotesque. C’est là le terrain de Munstrum, la compagnie de Louis et Lionel. »
« Merci à Fabrice Robin, à l’initiative de cet ouvrage, de ces images, de ce procédé sans lesquels nous n’aurions que des souvenirs fragiles, quelques traces, comme celle du fard, des clichés certes précieux mais extérieurs, quand son œil, sa lumière et sa technique vont jusqu’à l’os, jusqu’à l’âme, la quintessence des comédiens, de leur personnage, de l’œuvre. »
— Extraits de la préface de Christian Lacroix